Depuis qu’elles se sont retrouvées aux Terrasses de la Fonderie, les sœurs Bibeau se sont beaucoup rapprochées.
« On a tellement une belle histoire, les gens nous croient pas ! » Arrivées il y a 5 et 3 ans, Jocelyne et Diane Bibeau ne regrettent pas d’avoir fait le choix de vivre en résidence. Lorsque la cadette, Diane, vient visiter en 2018, les étoiles s’alignent. L’un des appartements libres était le voisin immédiat de sa sœur. « On aurait voulu choisir ça, et ça ne serait même pas arrivé ! Un cadeau du ciel ! », dit-elle à M. Pelletier.
« En temps normal, on fait quasiment tout ensemble. On mange, on traverse pour se jaser, même pas besoin de s’habiller. » Sa sœur Jocelyne poursuit : « On a besoin l’une de l’autre. Être à côté, c’est rassurant. Mon ancienne voisine et sa sœur ont aussi chacune leur appartement ici! ». Elle précise qu’après 35 ans de voisinage dans leur ancienne maison, Mme Rita Bibeau et elle-même ont pris la décision d’emménager aux Terrasses de la Fonderie en même temps. Une autre Mme Bibeau tout près d’elle sur l’étage!
« C’est comme à l’hôtel ici, la plupart le disent ! On a tout sans se déplacer : piscine, bingo, coiffeuse, on manque de rien. » À propos des temps incertains que nous vivons, les sœurs sont optimistes : « Le manque de liberté qu’on a vécu cette année, c’était pareil pour tout le monde, résidence ou pas. Moi je suis une sorteuse. La liberté, c’est pas fini et quand on va s’en sortir on va continuer d’être bien actives ! », indique Diane pleine de dynamisme.
À ceux qui hésitent à venir les rejoindre elles disent : « Mon dieu qu’ils attendent pas ! C’est la sécurité ici, on n’a pu rien à penser ». Jocelyne nous confie : « Avant j’étais seule dans ma maison, il fallait de l’aide de mes frères, c’était d’ouvrage ! J’ai aucun regret, je peux vous dire que je suis très heureuse ! J’suis bien dans ma peau et j’suis bien ici ».