J’ai choisi aujourd’hui de vous parler d’un sujet que je trouve très important et qui me tient à cœur. En effet, j’aborderai aujourd’hui le sujet de l’importance de rester actif physiquement avec l’avancement en âge afin de vieillir en santé!
Le cercle vicieux
Tout d’abord, il faut savoir qu’en vieillissant, et ce, dès la cinquantaine, il se produit une diminution de la masse et de la force musculaire des muscles du corps en général. Ainsi, la diminution graduelle de la force musculaire fait en sorte que souvent, la motivation pour bouger diminue puisque l’effort physique devient de plus en plus difficile. Par contre, ceci entretient un vilain cercle vicieux qui est le suivant :
L’importance de continuer à bouger avec l’avancement en âge
Ainsi, ceci démontre l’importance d’être actif physiquement et de continuer à bouger avec l’avancement en âge, car des muscles inactifs perdent de leur force. Par « continuer à bouger », je ne sous-entends pas de participer à de grosses activités physiques comme un sport très demandant. Je parle simplement de continuer à effectuer les activités du quotidien le plus possible et d’intégrer à sa routine une marche, la montée des escaliers ou tout autre activité qui fait travailler les muscles. De plus, ceci signifie aussi d’éviter de passer des heures en position assise sans se lever fréquemment pour bouger. En restant actif, la diminution de la force musculaire peut être ralentie, ce qui évite un déconditionnement général et, par le fait même, la perte d’autonomie !
La peur de chuter
Malheureusement, il existe une peur que certaines personnes développent en vieillissant qui s’appelle la peur de chuter. Cette peur se définie comme étant une inquiétude importante qui freine l’individu dans ses activités alors qu’il est physiquement capable de les faire. C’est une peur qui, lorsqu’elle est légère, peut rendre la personne âgée plus prudente et consciente de ses incapacités physiques dans ses déplacements.
Par contre, si elle devient trop grande et qu’elle crée de l’anxiété, celle-ci devient rapidement incapacitante. Elle pousse alors la personne à éviter toutes situations qui pourraient entrainer une chute. Ainsi, la personne éprouvant cette peur aura tendance à éviter toute situation qui pourrait mener à une chute et restera donc chez elle. Cette peur reste très compréhensible. Les chutes peuvent effectivement entraîner des conséquences négatives sur la santé, notamment si celles-ci entrainent des blessures. Par contre, cette peur entretient également un cercle vicieux. Elle limite l’activité physique et favorise un mode de vie plus sédentaire, ce qui, par le fait même, peut entrainer une diminution de la force musculaire, rendant la personne à plus haut risque de chute
Si vous vous reconnaissez dans cette peur de chuter, parlez-en avec les gens de votre entourage et avec vos professionnels de la santé. Ces derniers sont outillés pour vous donner des trucs pour vous aider à rester actif prudemment !
Quelques conseils pratiques
En terminant, si votre condition physique vous le permet (à valider avec votre médecin au besoin), je vous encourage à rester actifs physiquement le plus possible et à vous adonner à au moins une activité musculaire par jour. Par exemple : marcher à l’intérieure ou à l’extérieure, monter un pallier d’escaliers… Ce qui est le plus important, c’est de vous lever souvent pour bouger au courant de la journée. Si vous avez tendance à passer la majorité de votre temps en position assise, levez-vous au moins une fois par heure durant quelques minutes. Ceci permettra à vos muscles de ne pas devenir trop paresseux! Être actif physiquement vous procurera que des bienfaits!
Programmes de préventions des chutes
Finalement, sachez qu’il existe différents programmes de prévention des chutes. Notamment le programme PIED (programme intégré d’équilibre dynamique) et le programme IMP (interventions multifactorielles personnalisées) qui pourraient être adaptés à vous. Si vous habitez en résidence pour aînés, informez-vous auprès de votre coordonnatrice aux loisirs pour participer au Programme PIED. Le Programme IMP est un service offert par le soutien à domicile (SAD) du CLSC, donc pour plus d’informations, contacter le CLSC de votre région.
Ariane Jasmin
Étudiante au baccalauréat-maitrise en physiothérapie
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