Pour faire suite à l’article sur l’importance de s’activer physiquement, j’ai choisi de vous parler d’un autre sujet que je trouve très important. En effet, j’aborderai aujourd’hui le sujet de l’importance de rester actif cognitivement et socialement avec l’avancement en âge afin de maintenir une santé mentale optimale!
L’isolement social
Tous les changements pouvant se produire en vieillissant comme les déménagements, les pertes de proches ou toute autre épreuve peuvent faire en sorte d’augmenter l’isolement social. En effet, selon le site du Gouvernement du Canada en 2017, 16% des ainés ont déclaré se sentir isolés des autres souvent ou parfois; 6% des aînés ont déclaré passer peu ou pas de temps en compagnie de quelqu’un avec qui ils peuvent faire des activités plaisantes; et plus de 8 % ont déclaré pouvoir compter rarement, voire jamais, sur quelqu’un à qui demander conseil au sujet d’une situation difficile. Malheureusement, nous le savons, la pandémie qu’on a vécu dans les dernières années, ne peut qu’avoir fait augmenter ces chiffres…
Impacts négatifs sur la santé
L’isolement social a plusieurs impacts négatifs sur la santé, notamment diminuer le bien-être et la qualité de vie, nuire à la santé cardiovasculaire et à la qualité du sommeil et augmenter les risques de souffrir de dépression.
La participation sociale
Ainsi, la participation sociale chez les personnes âgées est primordiale afin de limiter les impacts négatifs liés à une diminution significative des interactions sociales. Mais qu’est-ce que la participation sociale ? elle fait référence à l’interaction entre plusieurs personnes dans le cadre d’activités collectives et elle a des effets multiples sur la qualité de vie. En voici quelques exemples :
- Permet de donner un sens à la vie, de développer un sentiment d’appartenance ainsi que de sentir qu’on s’accompli socialement
- Permet de diminuer le déclin cognitif et fonctionnel
- Permet de favoriser le maintien de l’autonomie
Ainsi, la participation sociale permet aux populations de tout âge de rester actifs cognitivement, ce qui est d’autant plus essentiel avec le vieillissement. Et détrompez-vous, le fait de rester actif cognitivement ne signifie pas de faire de grosses activités mentales (calculs, mots croisés ou autres), ceci peut simplement signifier de continuer à communiquer avec les gens qui nous entourent, à se remémorer des souvenirs, à lire et à écrire. Ainsi, ceci permet de maintenir en forme le cerveau et ses nombreuses fonctions.
L’université du 3e âge
Pour les intéressés, il existe ce qu’on appelle l’université du 3e âge (UTA) qui est un programme de cours très variés qui est ouvert aux personnes de 50 ans et plus ayant pour but d’apprendre des nouvelles choses en suivant ses intérêts afin de rester actifs cognitivement! Voici des liens pertinents si vous voulez en apprendre davantage : (Trois-Rivières), (Sherbrooke), (Québec).
Conclusion
En terminant, je vous encourage fortement à parler avec les gens qui vous entoure et à participer aux activités sociales qui sont organisées dans votre entourage afin de rester actif cognitivement le plus longtemps possible et d’éviter les effets négatifs qui peuvent accompagner l’isolement social!
Ariane Jasmin
Étudiante au baccalauréat-maitrise en physiothérapie
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